Par un beau matin bien arrosé (par la pluie), nous débarquons à Vladivostok. Le temps d’atteindre notre auberge de jeunesse, nous sommes trempés des pieds à la tête. Après la canicule à Khabarovsk, on prend un peu de fraîcheur, à peine réveillé de notre nuit à bord du Transsibérien.
Notre auberge de jeunesse est en plein centre, à deux pas de la mer. La première fois qu’on la revoit !!

On a décidé de rester 6 nuits au bord de la mer du Japon, histoire de souffler avant d’attaquer la Chine et de profiter de cette ville qui nous rappelle d’emblée notre chère cité océane.
Une fois installés et le soleil revenu, nous partons découvrir cette ville que je souhaitais visiter depuis si longtemps.
Une première différence avec le reste de la Sibérie nous saute aux yeux : les touristes ! Il y en a plein dans le centre et en grande majorité des Coréens. Ils sont nombreux, se prennent en selfie en permanence et peuvent vous organiser des chorégraphies à tous moments. Quand on n’est pas habitué ça peut surprendre !
Une autre différence de taille, ici, il y a la mer et même une promenade bordée de bars et de restaurants. On prendra vite l’habitude de regarder le coucher de soleil en prenant un verre au bord de l’eau. C’est presque aussi bien qu’au Havre…

On a beaucoup marché pendant notre séjour à Vladivostok. La ville est étendue et en pleine évolution comme en témoignent les nombreux immeubles en constructions et notre visite sur le plus point de vue de la ville nous l’a confirmé.

Notre moment le plus fort a été la soirée que nous avons passée à l’opéra de Vladivostok pour y voir le ballet » la Belle au bois dormant ». Le bâtiment, neuf, est somptueux et voir un ballet en Russie est toujours une aventure en soi. En plus, les prix sont variables en fonction de la place ; on n’a pas été obligé de se ruiner.
Après le spectacle, le bus nous ramène en centre ville en passant par le pont principal, ce qui nous permet d’admirer les grattes-ciels illuminés.
Autre visite, autre ambiance, un ancien sous-marin a été aménagé en musée. Une partie a été laissé dans son état d’origine ce qui permet d’imaginer la vie des sous-mariniers. Vladivostok étant l’un des principal et rare port russe ; le port est rempli de bateaux militaires et de portes conteneurs (ça nous a fait un bien fou d’en revoir).

François s’est aussi lancé dans une randonnée de 15 km pour atteindre le phare d’Egersheld, posté à l’extrémité de la ville. Le phare d’Egersheld fondé en 1876, est un des phare les plus vieux de l’Extrême-Orient.

Six jours dans une même ville, cela nous a permis de reprendre de petites habitudes. Celle de prendre des verres en bord de mer évidemment, mais nous avons aussi découvert une chaîne de resto chinoise qui nous a permis de se mettre en condition pour le pays d’après. Enfin ça c’était ce que l’on croyait avant de découvrir la vraie nourriture chinoise…
Nous avons adoré Vladivostok, même si c’est la ville qui nous a paru la moins russe de Sibérie. Elle nous a fait pensé au Havre mais aussi un peu à l’Amérique du Nord. Nous n’avons pas regretté d’y être restés aussi longtemps.

EL & FD