Du 6 août au 9 août et du 18 août au 27 août 2018.
Pour rappel, avant l’arrivé de Romain et Coraline, nous avions déjà passé trois jours à Singapour en les attendant. Et nous avions été conquis assez rapidement… Pas dès le début, il nous a fallut un peu de temps pour trouver nos repères et les lieux où l’on pouvait se restaurer sans y laisser un bras.

Pour vous dresser un peu le portrait, Singapour est une plaque tournante commerciale et financière entre la zone Pacifique et l’Europe. C’est une île située à quelques centaines de mètres de la péninsule malaise. Et pour la petite histoire, Singapour a même fait parti de la Malaisie quelques temps… Cette cité-état doit donc son essor à sa situation maritime de choix à l’extrémité Est du détroit de Malacca. Et qui dit dynamisme économique et niveau de vie élevé, dit attention le porte-monnaie.

Quelques modifications de notre mode de vie…
On nous avait prévenu que Singapour c’était un peu cher ; surtout en comparaison avec les autres pays d’Asie du Sud-Est. Mais en fait, il est tout à fait possible de vivre à Singapour sans appeler son banquier tous les cinq minutes. Il est vrai que pour cela il faut faire quelques petites concessions. Et je dois dire que nous avons bien trouvé notre rythme à Singapour. Car en plus des trois premiers jours d’échauffement, nous sommes revenus près de 10 jours à Singapour (dont 3 avec Romain et Coraline).
Une des premières concessions à faire à Singapour, c’est le logement. Nous avons donc opté principalement pour une vie en capsule. De la capsule « dortoir », à la capsule futuriste, qui s’apparente davantage à un gadget, nous avons tout essayé. Concernant la capsule futuriste, elle coûte un bras… Tout un tas de boutons permet d’allumer des lumières plus ou moins bleues et de faire quelques photos marrantes… Romain a pu jouer toute la nuit avec 😉


Sur le long terme, je ne vous cache pas que la vie en capsule ce n’est pas très reposant. Enfin, c’est un peu un jeu de loterie et nous, nous avons perdu lors de nos cinq dernières nuits : une bande de fêtards venue d’Inde pour un enterrement de vie de garçon, un ronfleur de compétition (le même que l’allemand dans la Grande Vadrouille, vous voyez ? un vrai lion en cage…), une fille qui débarque à 5 heures du matin et qui déballe toute sa valise, le petit couple de Chinois qui décide de refaire son sac au beau milieu de la nuit et la cinquième nuit… Je suis peut-être un peu Marseillais sur le coup… On a peut-être dormi normalement une nuit…
Concernant cette bande d’Indiens, je me rappellerai longtemps de ce matin où Elise a mis de l’ordre dans le dortoir en un rien de temps, pour faire taire cette bande de joyeux lurons encore tout guillerets de leur soirée de la veille… Elle ne plaisante pas avec la discipline…

La deuxième concession, c’est d’arrêter de manger au restaurant deux fois par jour. Elle est dure la vie… Mais dans la plupart des pays asiatiques, cela coûte moins cher de manger dans les petits restaurants de rue que d’essayer de se faire à manger.

A Singapour, très rapidement, nous avons trouvé notre « court food », notre cantine, non loin de China Town.

La « court food », c’est tout simplement nos halles à la Française, avec autour tout un tas de stands qui proposent de manger différentes cuisines du monde. Au centre des tables, où chaque soir nous mangeons avec d’autres singapouriens avec qui nous échangeons bien souvent quelques mots ou simplement quelques sourires 😉
Je me suis même mis (enfin tout seul, Elise préférant le petit stand irlandais) à remanger chinois. Et c’était bon ;). Vivre avec les locaux tous les midis (voire le soir) étaient un vrai plaisir pour nous. Elise a réussi en une semaine à remplir une carte de fidélité à son stand de salades. Sinon, on a poursuivi notre cure de jus de fruits en tout genre pour se refaire une petite santé. Mon préféré : fruit du dragon + fruit de la passion.
Pour ce qui est des déplacements, le métro de Singapour est d’une simplicité à toute épreuve ; même si bien souvent nous avons continué l’usure intensive de nos semelles.
Enfin, pour ce qui est des activités, la ville, en elle-même, est une attraction permanente et qui plus est le soir !

Une soirée à Singapour
Une soirée à Singapour commence donc par un petit repas dans une des nombreuses « court food » de la ville. Je viens de vous expliquer le concept.
Puis vers 19h30, place au spectacle féerique et gratuit des Supergrove Trees. Tous les soirs, ce son et lumière enchanteur éclaire un peu plus la nuit des Singapouriens. Avec ses 18 « supertrees », sorte d’énormes structures métalliques en forme d’arbre, les visiteurs peuvent se positionner où ils veulent pour contempler le spectacle…

A chaque fois, nous avons essayé de choisir un point de vue différent pour admirer ces arbres lumineux tout droit sortis d’un film de « science-fiction ».
Une fois assis un peu à l’écart, une autre fois allongée sur le sol, le regard vers le ciel, pour profiter d’une autre façon de ce spectacle fascinant. Parfois, je me prends à sourire en pensant à ce que ressemble mon quotidien dans cette ville : regarder notre montre vers 18h pour ne pas manquer ces moments magiques et quotidiens. Romain et Coraline auront le droit aussi à la dégustation de ces soirées singapouriennes pendant 4 jours et auront du mal à repartir au pays.

Une fois ce spectacle terminée, attention « le spectacle continue ». Il n’y a plus qu’à retourner profiter de la marina illuminée et d’un nouveau son et lumière que vous pouvez admirer toutes les heures au bord des quais… Ça devient stressant tous ces spectacles…

Une fois terminée, une balade autour de la « Marina Bay » nous permet d’admirer de nombreux bâtiments plus futuristes les uns que les autres. Le plus connu est bien entendu le « Marina Bay Sands ».

Cet énorme hôtel de luxe, comportant 2 560 chambres, formé de trois tours de 55 étages, surmontées d’une terrasse d’un hectare possédant la plus longue piscine en altitude du monde, ne passe pas inaperçu dans le décor.

Pour la piscine, on a dû passer notre tour car notre porte monnaie avait piscine lui aussi, mais pour la vue, j’avoue avoir mis du temps à apprécier. Mais l’effet « volcan du Havre » s’est produit pour moi et petit à petit j’ai adoré le photographier chaque soir sous toutes les coutures.

Pendant ce temps là, des dizaines de personnes en profitent pour faire leur petit run à la fraîche. Car à Singapour, il faut bien le dire, le soleil est coriace…

De bâtisses joliment éclairées, au pont arc-en-ciel, en passant par les dizaines de buildings surréalistes, nous déambulons chaque soir, à la fraîche, profitant d’un cadre de vie éblouissant.

Parfois on s’arrête, Elise lit au bord de la marina et moi j’imagine l’ambiance stressante qui doit transpirer sur les murs de tous ces buildings des plus grandes sociétés de ce monde… Et puis nous rentrons petit à petit vers notre capsule ; pas forcément pressés, une glace à la main, en ayant cette sensation d’être chanceux de pouvoir vivre de telles soirées.

Cette petite routine de luxe nous à fait du bien après avoir vécu plusieurs mois sur les chapeaux de roues. Prendre le temps, regarder les gens vivre, échanger quelques instants avec eux, sans dépenser un sous pour faire une activité quelconque ; c’est sans doute cet ingrédient là que nous devrons mettre un peu plus dans la suite de notre voyage afin de ne pas devenir des touristes assoiffés d’attractions à consommer…
Et en journée ?
Je ne vais pas vous cacher que la journée à Singapour est moins féerique que le soir. La chaleur est souvent très présente. Toutefois, nous ne chômons pas pour profiter de cette ville qui nous plait tant.

A l’image de la Malaisie, Singapour dispose de son China Town, son quartier indien (Little India) et musulman (Kampong Glam).



Ces univers si différents vous permettent de plonger d’un monde à l’autre en quelques centaines de mètres. Ainsi, des temples, des mosquées et des églises jalonnent les rues de Singapour (parfois tous ces édifices se trouvent dans la même rue), faisant la richesse de ce petit pays ayant trouvé une certaine harmonie.
Alors, il y a bien un zoo à Singapour, soit disant l’un des plus beaux du monde, des jardins botaniques classés à l’UNESCO (c’est cadeau celui-là Antoine)…, des musées et des galeries d’art à qui mieux mieux (#onremplacelesoutils)… Mais à ce moment là du voyage, nous n’avions plus envie de visites mais simplement l’envie de profiter de effervescence de la ville.
Nous finissons, ce séjour singapourien un peu sur les rotules, mais un peu mélancoliques de quitter ce petit état si surprenant.

Prochaine étape l’Indonésie. Une prérogative, être arrivés, le 9 septembre, à Bali pour la venue d’un nouvel ami. Alors, c’est parti, nous nous envolons pour 15 jours à Java ! Attention, ce fut le coup de cœur !

FD
Article dédicacé à Julia et Peper
C’est un réel plaisir le lire et découvrir votre fabuleux voyage … Myriam (du Vaisseau … moins futuriste qu’à Singapour, il faut bien l’admettre !!)
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Merci Myriam ! Au plaisir de se revoir 🙂
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J’adore votre article, et vos photos j’ai l’impression de voyager avec vous 😉
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