EPISODE 10 : UNE AUTRE NOUVELLE-ZELANDE.

Du 12 au 21 janvier 2019, la côte Est de l’île Nord.

A la fin de notre bénévolat chez Denise, nous décidons de passer cinq jours à Wellington ; le temps d’organiser la suite des réjouissances. Si lors de ce tout dernier passage dans la ville, François commence à en avoir fait le tour ; moi je quitte à regrets cet endroit où, décidément, je me sens comme chez moi.

DSC_8300~3
Il fallait bien s’y résoudre, nous devions partir de chez Denise de peur de ne jamais repartir…

Il nous reste une bonne dizaine de jours avant de nous envoler vers d’autres cieux. Après concertations, nous décidons d’arpenter la partie la plus méconnue du pays et, à certains égards, la plus mystérieuse : la côte Est de l’île Nord.

C’est le jeu ma pov’ Lucette! 

Pour être honnêtes, à ce stade du voyage, on aurait pu partir de Nouvelle-Zélande sans regret (même si aujourd’hui on meurt d’envie d’y retourner). Deux mois et demi, c’est déjà un grand luxe ! Seulement voilà, avant d’arriver, nous avions été « obligés » de prendre le billet d’avion de sortie du pays. Pourquoi ? Parce que si vous allez dans ce pays en tant que touristes, il y a de grandes chances que l’on vous demande une preuve de sortie ; histoire d’être sûrs que vous n’allez pas vous incruster. C’est ainsi, qu’un peu au pif, nous avions pris un billet AUCKLAND – BUENOS AIRES pour le 24 janvier 2019. D’ailleurs, on a eu le nez creux sur cette affaire car la compagnie aérienne l’a exigé dès notre départ de  Sydney.

C’est donc parce que nous avions dix jours à tuer, et pas envie d’enchaîner avec un autre volontariat à ce moment là, que nous nous sommes lancés dans ce nouveau périple.

Jusque là, nous avons entrevu un pays, qui certes ne nous a pas semblé parfait, mais qui n’en était pas loin quand même. Des paysages à couper le souffle, des habitants super sympas, une atmosphère paisible et une qualité de vie incontestable. Tout cela nous a séduits. La sensation d’être à l’autre bout du monde a dû aider aussi. Mais peut-être que tout cela paraissait trop beau. Notre petit tour dans le Nord-Est, nous a permis de sentir une autre atmosphère du pays, sans doute moins idyllique.

Mais avant de toucher du doigt cette autre réalité, nous commençons par une petite incursion au pays des lions de mer et des vignes.

Martinborough !  prenez, ceci est du vin.  

C’est au volant de notre quatrième voiture de location que nous quittons, pour de bon cette fois ci, Wellington. Il fait beau et ce n’est pas désagréable de reprendre une route connue. Parce que l’on aille vers la côte Est ou vers la côte Ouest, c’est la même route qui s’offre à nous pendant les 100 premiers km (on avait déjà prise cette route deux mois plus tôt). Et au bout de plusieurs mois de voyage, le fait de repasser par un endroit connu est bien souvent une source de joie… Cela peut vous paraître bizarre, mais nous avions déjà ressenti cela du côté de Kuala Lumpur en Malaisie.

L’étape du jour sera Martinborough. Une petite ville coquette et même chic, remplie de touristes étrangers venus déguster les vins produits dans la région. En effet, tout autour de la ville, il est possible de visiter de nombreux vignobles. Chose rare dans le pays, il est possible de le faire en vélo. Nous, on se contente du petit tour en ville parce qu’à ce moment là on ne se voit pas enchaîner les dégustations. Il faut dire que l’on a perdu l’habitude de boire de l’alcool, ça ne nous fait plus envie à ce moment (ne vous inquiétez pas cela est revenu depuis, et même dès l’Amérique du Sud). Une expérience inédite pour nous qui n’avons jamais boudé un petit verre.

On reprend donc la route et nous nous rendons à Greytown où nous allons dormir deux nuits. C’est un jeune couple qui nous accueille dans sa maison. Ils sont super accueillants et nous proposent même de partager le repas qu’ils avaient préparé pour quelques collègues de travail. Nous refusons poliment, on ne se sentait pas de parler anglais avec plein de kiwis ce soir là. D’accord, on s’est amélioré en anglais mais ça nous demande beaucoup d’énergie de tenir une conversion avec des locaux. Et en cette fin de périple en Océanie, nous avons besoin de calme. N’empêche que c’est quelque chose qui est vraiment appréciable en Nouvelle-Zélande ; ici on ne fonctionne pas en mode, « je me méfie d’abord et j’invite après ». C’est beaucoup plus spontané.

Le Cap Palliser, après-midi phare et sensations fortes. 

La journée suivante est dédiée à la visite de la côte Sud. Originellement, on aurait souhaité dormir près du Cap Palliser, connu pour son décors magnifique et son phare. Mais les logements dans cette région sauvage sont rares et chers. On doit donc faire la longue route entre Greytown et le Cap dans la journée et surtout ne pas oublier de faire de l’essence. En effet, la zone est un peu touristique, mais surtout très peu habitée.

Avant d’atteindre notre destination, nous faisons un petit arrêt aux Putangirua Pinnacles ; lieu de tournage du Seigneur des Anneaux soit dit en passant. Pour voir le panorama, il nous faut une petite heure de marche dans la quiétude de la forêt. Et une fois arrivée, alors qu’on admirait les pics, qui d’ailleurs nous faisaient grandement penser à Zhangjiajie en Chine, une bande d’Américains vient troubler notre tranquillité en se mettant à  raconter des histoires croustillantes et salaces sur la gente féminine. Cette discussion aurait été plus adaptée dans un pub plutôt que devant cette nature généreuse. Tout cela nous a fait regretter d’avoir améliorer notre niveau d’anglais…

DSC01856 (2)
Les « Putangirua Pinnacles » ; lieu de tournage du Seigneur des Anneaux

Encore une heure de marche en passant par un décor féerique et nous reprenons la route. Le pique-nique se fera dans la voiture car le temps n’est pas à la fête. Pas grave, le Cap Palliser nous enchante dès les premiers instants.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Le Phare du Cap Palisser… Vu comme ça, on n’a pas l’impression que l’on est aux antipodes de la Normandie

Cette côte, belle à sa façon, ne ressemble pas aux autres plages que nous avons vu jusque là. Après tout ce que nous avions déjà vu en Nouvelle-Zélande, je suis étonnée d’être encore étonnée par la diversité de ce pays. Tandis que François grimpe au sommet du Phare qui surplombe l’endroit, je reste bouquiner au bord de mer. Lire dans de beaux endroits, c’est mon activité sportive préférée.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Chaussures de randonnée au pied, un bouquin à la main, il m’arrive parfois d’abandonner François au pied des ascensions…

En revenant sur nos pas, on s’aperçoit que l’endroit est en fait un repère d’otaries à fourrure. On entend leur cris de la plage. Et grâce à mon gros zoom, on arrive même à les observer au loin ; les mères en train de surveiller leurs marmots en train de patauger dans un pédiluve naturel.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Le pédiluve !

Nous nous approchons en mode furtif pour ne pas les déranger. Sachant qu’à cette époque de l’année les bébés sont encore tous petits, nous sommes très prudents. François commence à s’énerver de voir des touristes s’approcher à moins de 3 mètres de la scène… C’était sans compter un bébé otarie, particulièrement aventurier, situé à 2 mètres de nous, qui nous observait depuis tout ce temps, perché en haut d’un rocher ! On dira que c’est lui qui était beaucoup trop proche de nous…

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Coucou !

En repartant, nous décidons de nous arrêter sur une dernière petite plage. Il faut dire que depuis le début de la journée, chaque virage nous offre un nouveau panorama aussi photogénique que le précédent. C’est à ce moment que nous ferons une dernière rencontre avec une otarie. En marchant d’un bon pas vers la plage, François a faillit confondre le dos d’une otarie (ou d’un lion de mer) avec un rocher.  L’animal de belle taille dormant au soleil, surpris par François, se redresse brusquement et rugit à quelque centimètres à peine du visage de mon bon ami. La remontée en toute hâte de la plage de François (qui a eu le plus peur des deux) aurait valu une vidéo ; à ce moment là, plus de mal de hanche qui tienne (#jurrasicpark) !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Vous le voyez le lion de mer planqué ? Et bien il ressemble à un rocher…
DSC01976 (2)
Belle bête…

Castle point, l’amour des falaises. 

Le lendemain nous quittons la chaleureuse maison de Greytown, nos logeurs sont déjà partis travailler quand nous partons, nous claquons donc la porte après avoir vérifier minutieusement que nous n’avons rien oublié. L’objectif du jour : Castle Point. La toute petite bourgade est connue pour ses falaises et François, en bon Fécampois qu’il est, ne voulait les rater pour rien au monde.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Castle Point

Après une heure de route dans la campagne la plus profonde, nous arrivons à Castle Point. La ville se résume à une rue longeant la mer. Il n’y a que deux ou trois commerces dont un café-restaurant-bar-épicerie. L’endroit est calme, apaisant, une petite station balnéaire du bout du monde. Le grand intérêt de l’endroit est la balade que l’on peut faire sur les falaises qui surplombent cette partie de la côte. Rien à voir avec les falaises du Cap Farewell ; les couleurs jaunes donnent une toute autre ambiance à l’endroit.

François poursuivra la balade jusqu’à une dune un peu plus loin pendant que je l’attends dans la voiture en compagnie d’une horde de mouettes squattant le parking.

DSC02020 (2)
François en profite pour faire une énième randonnée…

Après cette parenthèse, nous rejoignons Masterton pour y passer la nuit. La ville est grande pour le pays (donc pas tant que ça pour nous et minuscule pour les Chinois). Nous arrivons sous une pluie battante dans un nouveau AirBNB. Nos hôtes nous mettent à l’aise d’emblée. C’est vraiment un drôle d’exercice que d’emprunter des maisons d’inconnus pour un soir.  On rencontre des gens différents mais quelque fois, comme ce soir là, on peut manquer d’énergie pour profiter pleinement de cette expérience. C’est pour ne pas avoir à utiliser une nouvelle cuisine inconnue que nous partons manger un « fish and chips » dans un restaurant chinois tout proche. Oui parce qu’en Nouvelle-Zélande, les spécialistes du « fish and chips » sont les restaurants chinois ; je sais c’est étrange.

DSC_8437
On commence à être habitué de retrouver un nouveau chez nous tous les soirs… Tout cela est devenu très naturel au fil du temps.

Deux jours à Napier, ambiance Art Déco garantie. 

Si cette partie de la Nouvelle-Zélande n’est pas très peuplée, notre parcours nous amène à Napier, grande ville pour le coup très touristique, connue pour avoir conservé ses bâtiments Art déco. Nous y restons deux nuits, dans une grande et vieille auberge de jeunesse, un peu défraichie certes, mais chaleureuse et bien placée. Notre séjour sera l’occasion d’un repos forcé pour cause de pluie. Le ville ne manque pas de charme mais le temps grincheux nous l’a un peu caché. Pour nous occuper, nous sommes allés au cinéma voir le seul film français à l’affiche. Cela nous a fait un bien fou de voir un film en Français, en VO, avec des Anglo-Saxons qui ne comprenaient pas les subtilités de la langue française ! Bizarrement, nous ne rigolions pas des mêmes blagues…

DSC_8443
Une petite pause rétro dans la ville de Napier…

Gisborne avec vue. 

La journée où nous quittons Napier se résume à beaucoup rouler et à une soirée dans un nouveau AirBNB.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Notre lieu de résidence à Gisborne

Mais cette fois, le logement est indépendant et avec une vue imprenable sur la plage toute proche. La traversée de la ville en voiture ne nous ayant pas donné envie de la visiter, nous squattons notre chambre et mangeons une pizza livrée à domicile en regardant un magnifique coucher de soleil. Elle n’est pas belle la vie !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Un énième coucher de soleil… Celui là valait vraiment le coup…

Les dernières terres maories.

Depuis le début de ce dernier tour en Nouvelle-Zélande, nous sentons que cette partie du pays est à part. Même des endroits touristiques comme le Cap Palliser ou Castle Point, nous ont semblé plus perdus, plus éloignés que les confins du pays.

A mesure que nous nous approchons du Nord, c’est une impression d’oubli qui nous envahit. A partir de Gisborne, plus de grande ville. C’est la campagne et les forêts qui règnent ici. Il faut dire que la région est une zone maorie.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Sur notre route, nous voyons de temps des petites églises perdues à des kilomètres des premières habitations

Ici, ces derniers ont pu conserver une forme d’indépendance, dans ce recoin oublié du pays. Et en en arpentant les routes qui longent cette partie de la côte, force est de constater que l’ambiance est très différente de ce que avons vu jusque là. En plus d’être particulièrement isolée, cette région nous a semblé plus pauvre, plus silencieuse. Alors que nous nous dirigions vers Opotiki, nous passons devant plusieurs maraes, lieux de réunion dans la culture maorie.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
L’art maorie est un régal pour les photographes en herbe…

Difficiles de les prendre en photo car nous sommes samedi et c’est visiblement une journée de barbecue et des dizaines de maoris sont réunis en famille. Nous passons donc notre chemin, pas mécontents d’avoir pu entrevoir, des moments de vie maories. Pour être tout à fait honnêtes, on s’est sentis un tout petit peu mal à l’aise. Est-ce le fait d’être les seuls étrangers à des kilomètres à la ronde ? Peut-être, mais malgré cela on a quand même aimé cette journée, où nous nous sentions un peu privilégiés d’observer ces scénettes de la vie des locaux.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Les longues heures de conduite m’ont achevé mon bon ami…

Dans la série, au milieu de nul part : Tolaga Bay.

La journée où nous avons quitté Gisborne fut décidément très intéressante car en plus de cette ambiance « immersion en terre maorie », nous avons fait à un arrêt à Tolaga Bay, peut-être un des endroits que j’ai préféré en Nouvelle-Zélande. Perdu au milieu de nul part, Tolaga Bay est une plage courue des touristes ; mais attention des touristes kiwis et même des Kiwis du coin. Ici les gens viennent profiter de la plage et se promener sur le gigantesque ponton décati qui s’enfonce dans la mer (plus long ponton d’Océanie).

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Tolaga Bay –  on y trouve le plus long ponton d’Océanie – un peu de culture générale dans cette période de confinement 😉

L’endroit offre aussi la possibilité de faire une petite randonnée  en surplomb de l’eau. La balade nous a donné l’occasion de croiser nos derniers moutons de Nouvelle-Zélande et d’observer encore une fois la belle faune du pays.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Une dernière petite randonnée au pays des moutons…

Après un petit café au pied d’un des deux stands présent, nous quittons cet endroit qui m’a tant plu pour son atmosphère si particulière. Presque une ambiance de polar.

DSC02065
Nous poursuivons par la même occasion notre collection de petits oiseaux photographiés

Le soir, nous dormons dans l’un des seuls logements disponibles dans la région. Il s’agit d’un hôtel, plus chic que nos logements habituels.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Nous avons dû casser notre tirelire pour ne pas dormir dans notre voiture…. Aucune autre possibilité à des kilomètres…

Il se situe au milieu de nul part, mais surtout au bord d’une côte époustouflante de beauté, rien que ça. En fin d’après-midi, nous allons nous poser sur les rochers pointus. Il n’y a pas vraiment de plage, il faut escalader pour se trouver un petit coin dans les rochers.  Du coup il n’y a personne, nous sommes seuls dans cet endroit sublime.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Après nous avions la côte pour nous…

Camion, mon beau camion.

L’étape du soir suivant se fait à Opotiki, une petite ville pour nous, une ville moyenne pour la Nouvelle-Zélande. Le logement du soir est un vieux camion réhabilité et posé dans le jardin de nos hôtes. J’aime bien cet endroit car au bout du jardin, on peut accéder à une immense plage de sable blanc. François en revanche, n’accroche pas du tout avec notre hôte, pire, il s’en méfie. C’est le risque du AirBNB, on peut se retrouver chez des gens avec qui vous n’avez pas un bon contact.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Notre camion à cafards…

La nuit dans le camion n’a pas été de tout repos car une bande de cafards a envahi le bus la nuit venue, et en me lavant les dents, j’ai repéré une araignée trop grosse pour m’assurer une douce nuit. Du coup, mon sommeil fut quelque peu troublé par la crainte que tous ces colocataires de fortune ne veuillent essayer le lit pendant la nuit.

Le dernier Air BNB

Après avoir survécu à cette nuit sauvage, nous prenons la route, c’est fois c’est quasiment la dernière, car il nous reste une seule étape avant de regagner Auckland. Nous dormons dans la ville de Papakura, dans la banlieue d’Auckland. Bien nous en a pris car nous tombons sur une hôtesse absolument géniale. Pour une somme raisonnable nous dormons dans un petit bungalow dans le jardin, une bonne façon de terminer ce road trip.

Auckland, derniers instants en Nouvelle-Zélande.

Le lendemain, nous rendons la voiture à Auckland, on commence à être habitués. Un petit tour de Uber et nous retournons dans l’auberge où nous avions attendu Fanny, il y a deux mois de ça. Que le temps passe vite…

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Dernier petit tour par Auckland ! Un petit Sydney, qui nous a moins convaincu que sa rivale Wellington…

Quand nous posons nos sacs dans notre petite chambre ensoleillée, il ne nous reste que trois jours en Nouvelle-Zélande. Je dois bien dire qu’à ce stade du voyage on ne se sent pas très sereins d’aller en Amérique du Sud. On a entendu tellement de choses dessus, nous avons du mal à nous projeter dans ce continent qui nous est totalement inconnu. C’est pour cela qu’on occupe ces derniers jours néo-zélandais à nous reposer et à préparer la suite. Quelques achats de dernières minutes, une petite bière en terrasse, un ou deux restos indiens, de quoi faire passer le temps très vite.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Avant de partir, nous avons fait un tour par l’antre des All Blacks – Eden Park

Pour nous rendre à l’aéroport, on a voulu faire des économies. On répond donc à une petite annonce épinglée sur le mur de l’auberge de jeunesse: Un particulier nous emmène pour un prix défiant toute concurrence. Le type était certes sympa mais ça façon de nous demander « alors il ne vous ai rien arrivé d’horrible jusqu’ici ? »  alors qu’il conduisait sa camionnette déglinguée m’a glacé le sang. De quoi me donner une petite frayeur avant de quitter le pays.

Nous sommes quand même arrivés à bon port et on a pris l’avion. Voilà, on a quitté ce que l’on a tant aimé. On reviendra, c’est promis…

DSC_8465 (2)
Demain, nous partons pour l’Amérique du Sud… Non sans une pointe d’excitation mais aussi de peur…

EBM

 

 

 

 

 

 

 

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s